Parmi toutes les actions en cours de GK Savar au Bangladesh, découvrez celles que le Comité (CFS) a pu soutenir grâce à vos dons. Consultez les actualités du Bangladesh et retrouvez les informations du Comité et de ses antennes.
Pour les 50 ans d’amitié franco-bengalie entre GK et le Comité Français de Soutien à GK, nous sommes heureux de vous proposer le programme de la journée.
Pour les 50 ans d’amitié franco-bengalie entre GK et le Comité Français de Soutien à GK, nous sommes heureux de vous proposer le programme de la journée.
11h : Accueil salle Glycine du Forum104 (104 rue de Vaugirard 75006 Paris).
Rencontre avec le Comité Français de Soutien à GK Savar et les associations partenaires, Emmaüs International et Secours Populaire Français autour de stands, avec découverte de leurs projets et réalisations au Bangladesh.
Vente d’artisanat, livres, petite restauration (buffet bangladais).
14 h : Hommage au Dr Zafrullah Chowdhury fondateur de GK décédé le 11 avril dernier. Un film de 30 minutes du réalisateur Amirul Arham sur GK, son engagement auprès des plus défavorisés, ses équipes, son fondateur.
15 h : Visioconférence avec les équipes de GK au Bangladesh portant sur les grands défis du pays :
Les effets du réchauffement climatique : perte des terres emportées par les eaux, migrations vers les villes ou vers l’étranger, chaleur excessive, pollution urbaine, salinisation des terres, phénomènes climatiques extrêmes.
Les réfugiés rohingyas : camps et problèmes internes, rapport avec la population locale, le futur ?
Les stratégies de GK pour lutter contre les déserts médicaux : ou comment assurer une offre permanente de soins primaires et de spécialités pour les territoires ruraux mal desservis.
16h30 : Temps festif avec musique bengalie.
18h : Clôture.
Entrée libre
Mai 2023. La Lettre semestrielle du Comité de soutien à GK Savar vient de paraître.
Mai 2023. La Lettre semestrielle du Comité de soutien à GK Savar vient de paraître.
La majeure partie de cette lettre rend hommage au Dr Zafrullah Chowdhury, fondateur de GK et décédé au mois d’avril dernier. Elle revient sur le parcours exceptionnel de cet homme de convictions et « infatigable optimiste ».
Au sortir de la guerre d’indépendance, le Bangladesh faisait partie des pays les plus pauvres de la planète, dits du « tiers-monde ». Dès 1972, le Dr Zafrullah a initié un système de santé au service des plus pauvres de son pays. Il a créé des centres de santé primaire, des camps de santé spécialisés pour les régions isolées, des formations pour des personnels de santé. Il a combattu pour une politique des médicaments essentiels à la portée de tous.
Il a milité et agi pour l’émancipation des femmes. Il a favorisé le planning familial, l’éducation des filles, la formation professionnelle. Il a permis aux femmes d’exercer des responsabilités dans les coopératives agricoles.
Il a défendu la démocratie et la liberté d’expression, malgré de nombreuses pressions.
Une équipe importante d’hommes et de femmes engagés ont travaillé avec lui depuis 50 ans et poursuivent son œuvre avec une énergie qui force le respect.
Ensuite, le Comité vous invite le 18 juin à une rencontre pour fêter les 50 ans de GK et du Comité et rendre un dernier hommage au Dr Zafrullah. Il sera question du réchauffement climatique, des réfugiés Rohingyas, des déserts médicaux. Un film, réalisé par Amirul Arham, relatera le travail de GK. Et une visioconférence permettra de rencontrer les équipes de GK.
N’oubliez pas de transmettre cette lettre du Comité et cette invitation à vos amis.
La page "qui sommes-nous" décrit les liens entre GK et le Comité français de soutien à GK Savar.
Qui sommes-nous ?Hommage au Dr Zafrullah Chowdhury, invitation pour une rencontre avec le Comité de soutien à GK Savar et avec les équipes de GK en visioconférence
Lire la lettre du ComitéLe dimanche 14 mai 2023, le cyclone Mocha s’est abattu sur le Bangladesh et le Myanmar. C’est dans ce dernier pays et surtout dans l’état de Rakhine qu’il a été le plus violent. Les vents ont soufflé jusqu’à 195 kms par heure.
Le dimanche 14 mai 2023, le cyclone Mocha s’est abattu sur le Bangladesh et le Myanmar. C’est dans ce dernier pays et surtout dans l’état de Rakhine qu’il a été le plus violent. Les vents ont soufflé jusqu’à 195 kms par heure.
Au Bangladesh, il a touché terre près de Cox’s Bazar où vivent un million de réfugiés Rohingyas. Fort heureusement, il n’y a pas eu de raz-de-marée car le cyclone Mocha est arrivé à l’heure de la marée basse. Les autorités du Bangladesh avaient évacué quelque 750 000 personnes avant la tempête. Ce sont les camps de Rohingyas et les communautés bangladaises de la région de Teknaf qui ont subi les plus gros dommages.
La presse bangladaise a relayé les informations recueillies par le Bureau du commissaire aux réfugiés et au rapatriement du Bangladesh (RRRC). Les dégâts relevés sont : des arbres arrachés, 120 glissements de terrain, 278 cabanes complétement démolies, 2548 partiellement, 32 écoles (learning centers), un centre de santé et 29 mosquées endommagées.
Les habitants de Kutupalong et du camp N° 15 craignaient particulièrement que leurs maisons soient emportées par le cyclone. En conséquence, ils se sont installés sur les toits avec leur famille pour offrir une protection supplémentaire à leur abri et protéger leurs maigres biens du pillage. 5300 Rohingyas ont été relogés temporairement.
L’OIM (Organisation Internationale pour les Migrations) se prépare à réparer la majeure partie des abris des Rohingyas lorsque la pluie aura cessé.
L’intensité croissante des cyclones, relevée ces dernières années dans plusieurs régions du monde, est partiellement attribuée au changement climatique.
Le 18 juin 2023, vous êtes invités au Forum104, 104 rue de Vaugirard 75006 Paris, à une grande rencontre pour célébrer le triple jubilé du Bangladesh, de l’ONG GK Savar et du CFS.
Le 18 juin 2023, vous êtes invités au Forum104, 104 rue de Vaugirard 75006 Paris, à une grande rencontre pour célébrer le triple jubilé du Bangladesh, de l’ONG GK Savar et du CFS.
Cet événement sera l’occasion de revenir sur 50 ans de solidarité et d’amitié entre nos deux pays.
Un hommage sera rendu au fondateur de GK, le Dr Zafrullah Chowdhury qui vient de nous quitter.
En direct du Bangladesh par visioconférence, les responsables de GK rendront compte de leur lutte contre les déserts médicaux, de leur soutien aux camps de réfugiés rohingyas et des effets du réchauffement climatique au Bangladesh.
Entrée libre. Des détails sur le déroulement de la journée seront fournis ultérieurement.
C’est avec une grande tristesse que nous avons appris la mort de Zafrullah Chowdhury, fondateur de GK, le 11 avril 2023.
C’est avec une grande tristesse que nous avons appris la mort de Zafrullah Chowdhury, fondateur de GK, le 11 avril 2023.
Jeune médecin, il cherchait à créer un système de santé accessible pour son peuple, mais inexistant dans le pays à cette époque.
Pendant la guerre d’indépendance du Bangladesh, il réalisa des formations pratiques pour de jeunes femmes et hommes. Ces nouveaux infirmiers furent ainsi en mesure d’assister les médecins trop peu nombreux auprès des « freedom fighters » ou »combattants pour la liberté ».
C’est à partir de cette expérience de base que l’ONG « Gonoshasthaya Kendra » qui veut dire « Centre de Santé du Peuple » fut créée en 1972, après l’indépendance du Bangladesh.
Par son enthousiasme et sa volonté, Zafrullah Chowdhury a su fédérer autour de lui des équipes de travail formidables toujours attachées aux valeurs d’origine et à une vision claire : « le développement se fera avec les plus démunis et passe prioritairement par les femmes ».
Il est reconnu et admiré au Bangladesh comme une figure visionnaire qui a rendu d’immenses services à la médecine, à l’éducation et au développement rural pour les plus pauvres.
Sept d’entre nous revenons d’un voyage de 2 semaines au Bangladesh
Sept d’entre nous revenons d’un voyage de 2 semaines au Bangladesh durant lequel nous avons rencontré le Docteur Zafrullah et les équipes de GK, toujours animées du même dynamisme. Nous avons pu effectuer plusieurs déplacements dans le pays, qui nous ont permis de constater leur engagement auprès des plus pauvres.
Nous proposons de vous en faire état au travers de photos et de petites vidéos et de relater nos impressions.
Vendredi 10 mars 2023 Salle Puyade Passage Juliette 78220 VIROFLAY à partir de 19h30 (près de la gare RER C Chaville-Vélizy). Entrée libre.
Ensuite, nous partagerons les plats salés ou sucrés et les boissons que chacun aura apportés.
L’initiative de célébrer la journée internationale de la langue maternelle vient du Bangladesh
L’initiative de célébrer la journée internationale de la langue maternelle vient du Bangladesh. Les habitants de ce pays qui était alors la partie orientale du Pakistan n’avaient pas le droit de parler leur langue maternelle le bengali. Ils devaient parler l’ourdou, langue de la partie occidentale éloignée de 1600 kms.
Le 21 février 1952, lors d’un rassemblement pour réclamer ce droit, des jeunes étudiants et d’autres manifestants furent tués par les forces pakistanaises. Depuis lors, cette journée est déclarée au Bangladesh « Jour des martyrs » et est à l’origine de la défense des langues maternelles dans le monde.
De nos jours, 40% de la population mondiale n’a pas accès à un enseignement dans une langue qu’elle parle ou comprend.
En 2023, l’Unesco fête la journée internationale de la langue maternelle sur le thème « L’éducation multilingue, une nécessité pour transformer l’éducation« . Il est question de mettre l’accent sur « le potentiel du multilinguisme de transformer l’éducation dans une perspective d’apprentissage tout au long de la vie ».
L’éducation multilingue basée sur la langue maternelle permet à chaque fille et chaque garçon d’apprendre, de s’épanouir et de prendre une part active dans la société. Elle favorise le respect de la diversité et de l’inclusion.
Photo de S.M. Rahim, l’un des gagnants du concours de photos organisé par GK et son université à l’occasion du Jubilé d’or de l’indépendance du Bangladesh.
Un spectacle de la troupe Airance aura lieu à Viroflay le samedi 1ier avril 2023 à 20h30 et le dimanche 2 avril à 15h30.
Un spectacle de la troupe Airance aura lieu à Viroflay le samedi 1ier avril 2023 à 20h30 et le dimanche 2 avril à 15h30.
Ces deux représentations organisées par l’antenne yvelinoise du Comité Français de Soutien à l’ONG GK Savar se dérouleront au profit du Bangladesh et de GK Savar.
« Drôle de famille » est une comédie musicale dans laquelle les membres d’une famille peu ordinaire se réunissent pour rendre hommage à leur mamie, une artiste disparue. Les souvenirs du passé familial revivent à travers les chansons. Au fil du spectacle les liens distendus se ressoudent grâce à la musique.
Tous les grands noms de la chanson française sont conviés, Dalida, Yves Montand, JJ Goldman, Vanessa Paradis et beaucoup d’autres. Rires et chansons pendant deux heures de spectacle pour tous.
Salle Dunoyer de Segonzac, 14 av. des combattants 78220 Viroflay (à 5 mnde la gare de Viroflay Rive gauche).
Entrée 15€ étudiants/enfants 6€
Réservation : mjpbecue7@gmail.com et au 06 73 37 13 67
Après trois ans d’annulation en raison du Covid, 7 personnes, membres et amis du Comité de Soutien à GK Savar vont partir courant janvier 2023 pour le Bangladesh.
Après trois ans d’annulation en raison du Covid, 7 personnes, membres et amis du Comité de Soutien à GK Savar vont partir courant janvier 2023 pour le Bangladesh.
Durant leur séjour dans différentes régions du pays, ils rendront visite aux équipes de GK dont le travail est réalisé grâce à votre soutien et vos dons, amis et donateurs :
-paramédics et sages-femmes traditionnelles dans les centres de santé,
-personnel médical dans les hôpitaux ou sur le terrain dans les camps de santé,
-acteurs des coopératives agricoles, des actions en faveur de l’accès à l’eau et à l’assainissement,
-formateurs du centre de formation professionnelle
Nous vous rendrons compte de leurs échanges avec le personnel de GK, des actions réalisées en faveur des très pauvres et des femmes, la catégorie sociale la plus défavorisée.
Chacune des 7 personnes de ce groupe est bénévole et paie tous ses frais de voyage et de séjour.
Suivez-nous sur la page facebook du Comité : https://www.facebook.com/comgksavar
Mi-juin 2022, des inondations catastrophiques touchent 80% du district de Sylhet et 90% de celui de Sunamganj dans le nord-est du Bangladesh. Elles sont inédites depuis 20 ans.
Mi-juin 2022, des inondations catastrophiques touchent 80% du district de Sylhet et 90% de celui de Sunamganj dans le nord-est du Bangladesh. Elles sont inédites depuis 20 ans.
La ville de Sylhet, la plus importante de la région et celle de Sunamganj sont toutes les deux sous l’eau.
L’hôpital GK Nowdhar de Sylhet est inondé (environ 90 cm le 18 juin). Les équipes sur place tentent à la fois de secourir les personnes affectées par les inondations et de sauver le matériel médical.
L’hôpital GK de Pagla Bazar du district de Sunamganj, immeuble de trois étages légèrement inondé, sert de refuge à des populations sinistrées.
Au cours des inondations de mai, GK avait distribué 80 000 pains forestiers à haute valeur nutritive, produits par sa boulangerie.
En juin, GK a déjà envoyé 5 tonnes de riz aplati (chira) qui ne nécessite pas de cuisson et 1 tonne de mélasse à Sunamganj. Dans les jours prochains, l’ONG se prépare à envoyer 50 tonnes de riz et 10 tonnes de mélasse. Elle compte poursuivre son aide autant que nécessaire et selon ses possibilités.
Les équipes médicales GK sont fonctionnelles sur place.
GK ne manque pas de soutiens dévoués et engagés, mais manque d’argent. Elle fait appel à des compagnies bangladaises et à ses amis étrangers. Le Comité français se prépare à envoyer une aide financière.
Toute aide est précieuse pour GK quel qu’en soit le montant.
Mai et juin 2022 : d’importantes inondations touchent le nord-est du Bangladesh.
Mai et juin 2022 : d’importantes inondations touchent le nord-est du Bangladesh.
En mai, des pluies torrentielles et des crues provenant du nord-est de l’Inde ont entraîné la rupture d’une digue importante sur la rivière Borak, à la frontière indienne. Une centaine de villages ont été inondés et au moins 12 personnes sont mortes (environ 50 en Inde).
Après un début de recul des eaux fin mai, les pluies ont redoublé en juin des deux côtés de la frontière, entraînant de très importants dégâts. Selon le Centre de prévision et d’alerte des inondations du Bangladesh, celles-ci submergent 80% du district de Sylhet, la plus grande ville de la région, et 90% de celui de Sunamganj. Mi-juin, les deux villes sont inondées.
Electricité, connections internet, communications routières, ferroviaires, aériennes sont coupées. 4 millions de personnes sont bloquées par les inondations, au moins 200 000 déplacées et 41 personnes sont tuées (le 18 juin).
Les habitants cherchent des abris de fortune dans les écoles, les hôpitaux, les immeubles en ville. L’armée, la marine mènent des opérations de secours auprès des villages isolés. La nourriture sèche et l’eau potable manquent.
15 autres districts du nord traversés par les grands fleuves sont aussi menacés. Dans ces régions, les habitants des « chars » (îles) sont les plus pauvres du Bangladesh.
Le covid 19 a durement touché le Bangladesh comme tous les pays en voie de développement.
Le covid 19 a durement touché le Bangladesh comme tous les pays en voie de développement.
Après avoir été relativement épargné au début de la crise, le pays a enregistré une forte montée des cas en raison du variant delta en 2021. Le Bangladesh a souffert de manque de vaccins, d’oxygène et d’infrastructures médicales pour accueillir les patients. Heureusement, le nombre de malades est en diminution depuis le mois d’août.
Les problèmes économiques et sociaux générés par les confinements successifs auront un impact à long terme sur le taux de pauvreté. Selon l’ONU, il est remonté à 40,9% alors qu’il était à 20,5% en 2019. Ce sont les travailleurs de l’économie informelle qui ont le plus souffert.
Les personnels de GK sont toujours mobilisés sur le terrain, dans les Centres de santé, les hôpitaux, même si un nombre conséquent d’entre eux a été atteint par le covid 19.
Un Trophée de l’Eau a été attribué au Comité du Cher pour la construction de filtres à sable.
Un Trophée de l’Eau a été attribué au Comité du Cher pour la construction de filtres à sable.
Tous les deux ans, l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne attribue les « Trophées de l’Eau » aux meilleurs projets de protection et de valorisation de la ressource en eau.
Ces trophées récompensent des opérations exemplaires auxquelles elle a apporté son concours financier. Il s’agit de projets situés, en priorité, dans le bassin Loire-Bretagne ainsi que des actions de solidarité internationale.
Cette année, le prix « Accès à l’eau et à l’assainissement » a été décerné au Comité de soutien du Cher à l’ONG GK Savar. Il récompense le programme d’installation de 83 filtres à sable (PSF), sur trois ans, qui a permis de fournir de l’eau potable et de construire des latrines pour une population de 16 000 habitants.
Dans la région des Sundarbans, au bord du Golfe du Bengale, l’accès à l’eau potable est un problème majeur, en raison des inondations, cyclones et de la salinisation des terres. Grâce à la création de coopératives d’agriculteurs et à la construction de PSF et de latrines, GK a contribué, depuis 2012, à l’amélioration de la santé et des conditions de vie de ces populations rurales isolées. Celles-ci deviennent, avec l’ONG, co-responsables de l’accès à l’eau potable.
Les femmes, en particulier, bénéficient de ces programmes car ainsi elles sont libérées, en partie, de la « corvée d’eau » très pénible. Et, surtout, les conditions sanitaires sont grandement améliorées, avec la quasi disparition des maladies transmises par l’eau de boisson, notamment les diarrhées.
Près de Cox’s Bazar, sur le plus grand site de réfugiés et le plus surpeuplé au monde, les conditions de vie des Rohingyas qui ont fui le Myanmar sont de plus en plus difficiles
Près de Cox’s Bazar, sur le plus grand site de réfugiés et le plus surpeuplé au monde, les conditions de vie des Rohingyas qui ont fui le Myanmar sont de plus en plus difficiles : « verrouillage » des camps pour lutter contre le Covid 19, problèmes de malnutrition dus aux manques de ressources des réfugiés.
En 2021, un énorme incendie a provoqué la mort de 11 personnes, endommagé plus de 10 000 abris, causant ainsi le déplacement de 48 300 personnes. La mousson du mois de juillet a provoqué inondations, glissements de terrains, destructions d’habitations et le déplacement de 25 000 personnes.
Dans la région, la pression des réfugiés est très forte par rapport à la population locale. 500 000 bangladais subissent l’impact socio-économique et environnemental lié à l’afflux du million de réfugiés, ce qui provoque des tensions.
Pour décongestionner les camps surpeuplés de Cox’s Bazar, le gouvernement a prévu le déplacement de 100 000 Rohingyas sur Bhasan Char. Cette île du Golfe du Bengale se situe à 60 kms du continent. La marine bangladaise y a construit immeubles collectifs, dispensaires, écoles, mosquées, abris anti-cycloniques. A cela s’ajoute une digue périphérique de trois mètres de haut pour protéger des inondations. Les réactions des Rohingyas déplacés sont plutôt positives car ils habitent maintenant des bâtiments en béton et non plus en bambou et boue où ils vivaient depuis quatre ans. Ils espèrent pouvoir y pratiquer des activités telles que la pêche, le jardinage ou l’élevage de poules. Des ONG locales, dont GK notamment, fournissent les soins de santé de base. Fin mai 2022, Bhasan Char accueillait déjà 28 000 Rohingyas.
Cependant, leur avenir demeure toujours incertain. Ces solutions temporaires montrent l’échec de la communauté internationale à apporter une solution à long terme à la situation des Rohingyas. Le dernier coup d’état militaire birman de février 2021 met à mal tout espoir de retour des rohingyas dans leur pays.
Depuis août 2017, GK est toujours présent dans les camps de réfugiés Rohingyas du sud du Bangladesh et maintenant sur l’île isolée de Bhasan Char.
Depuis août 2017, GK est toujours présent dans les camps de réfugiés Rohingyas du sud du Bangladesh et maintenant sur l’île isolée de Bhasan Char.
Dans ses Centres de Santé soutenus par le HCR et Malteser International près de Cox’s Bazar, il assure, avec ses équipes, un soutien médical indispensable : PMI, planning familial, consultations générales et psychologiques, éducation à l’hygiène et à une alimentation adaptée aux enfants. Toutes ces tâches se sont avérées compliquées par la pandémie de Covid 19 qui a nécessité d’importantes précautions.
En décembre 2020, le gouvernement bangladais a débuté une opération de relocalisation de Rohingyas sur l’île de Bhasan Char : leur nombre qui devait atteindre 100 000, fin 2021 serait plutôt de 30 à 40 000 en 2022. Pour soigner les réfugiés sur cette île isolée du Golfe du Bengale, GK a dû envoyer des membres de son personnel : 1 docteur, 3 paramédics, 1 sage-femme, 1 physiothérapeute, 1 manager. Mais, dès maintenant, un plus grand nombre de soignants s’avère nécessaire.
Pour traiter les urgences et les cas compliqués, l’équipe a organisé un camp médical du 18 au 21 octobre 2021. Accompagnés du Dr Kadir responsable de GK, 7 médecins spécialistes et 1 psychologue ont fait le déplacement depuis Dhaka.
En 2022, GK a reçu des soutiens logistiques et financiers du HCR et de Malteser International, afin d’améliorer son offre de soins sur l’île. C’est ainsi qu’il a pu mettre en place un service de télémédecine entre l’île et les médecins spécialistes de GK basés à Dhaka.
Une délégation de 6 membres conduite par Mr Filippo Grandi, haut-commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, a visité le Centre de Santé de GK, le 24 mai 2022. Mr Grandi a visité les différentes salles du centre et s’est informé des problèmes et des défis auprès du personnel de GK et des bénévoles réfugiés.
Depuis 2004, GK fournit des soins de santé primaire aux habitants des « chars » grâce à ses Centres de Santé situés sur ces îles temporaires. Un nouveau plan d’aide est prévu pour les années 2021-2023.
Depuis 2004, GK fournit des soins de santé primaire aux habitants des « chars » grâce à ses Centres de Santé situés sur ces îles temporaires. Un nouveau plan d’aide est prévu pour les années 2021-2023.
Dans cette région des grands fleuves du nord du pays, 60% de la population vit sous le seuil de pauvreté, souffre de malnutrition, en particulier les femmes et les enfants et manque de soins de santé. Ces conditions de vie constituent une grave menace pour l’avenir des habitants.
Six Centres de Santé des districts de Gaibandha, Kurigram et Dinajpur ainsi que l’hôpital référent de Gaibandha ont besoin d’aide pour maintenir leurs services qui couvrent 28 512 familles de 5 personnes, en moyenne.
Les objectifs de ce programme sur trois ans sont :
-maintenir ouverts 7 jours sur 7 et 24h sur 24 les centres de santé avec fourniture des médicaments prescrits ;
-réduire la mortalité maternelle et infantile, due en partie aux mariages précoces des filles, résultant de la pauvreté et de l’insécurité ;
-augmenter les taux de vaccination très faibles dans la région ;
-poursuivre les visites faites de porte à porte par les paramédics auprès des malades isolés, et des femmes enceintes ;
-participer au planning familial en lien avec les instances du gouvernement ;
-sensibiliser les habitants et les écoliers à l’hygiène et aux premiers soins de santé par des réunions dans les villages et les écoles ;
-assurer la formation et le perfectionnement des paramédics et des TBA (sages- femmes traditionnelles) vivant sur place ;
-organiser, avec les collaborateurs locaux, les camps médicaux spécialisés qui ont lieu tous les six mois, avec la participation des médecins de l’hôpital de Savar.
Chaque année, des habitants des « chars » perdent leurs maisons, récoltes, bétail, en raison des inondations de mousson, de l’érosion des sols et de la disparition des terres. GK espère poursuivre son action humanitaire autant qu’il en aura les moyens.
Le CFS soutient ce programme.
En 2021, le projet pilote de télémédecine lancé par GK dans les « chars » des districts de Kurigram, Gaibandha et Dinajpur, au nord du Bangladesh a permis à plus de 16 000 patients de 86 villages de bénéficier de consultations à distance.
En 2021, le projet pilote de télémédecine lancé par GK dans les « chars » des districts de Kurigram, Gaibandha et Dinajpur, au nord du Bangladesh a permis à plus de 16 000 patients de 86 villages de bénéficier de consultations à distance.
Le Comité français qui a soutenu ce programme en 2021 et voudrait renouveler son aide à GK pour 2022 cherche des financements.
Le but de la télémédecine est de permettre un meilleur accès à la santé pour les populations très pauvres habitant des régions isolées et privées d’infrastructures.
Les Centres de santé implantés par GK et gérés par des paramédics fournissent les soins de santé primaire mais n’ont que rarement des médecins sur place. Grâce à la télémédecine, les patients peuvent bénéficier, avec la contribution des paramédics présents à leurs côtés, d’une consultation à distance avec un médecin ou un spécialiste basé à Savar ou à Dhaka.
Cette formule réduit les coûts et les longs temps de transports, autant pour les médecins que pour les patients. Elle permet, en outre, aux paramédics d’avoir des contacts réguliers avec le corps médical des hôpitaux de GK et de perfectionner leurs pratiques de soins.
GK organise ce programme de microcrédit depuis 2006 pour soutenir les habitants des îles des Chars qui perdent régulièrement leur terre avec les inondations récurrentes.
GK assure ce programme de microcrédit depuis 2006 pour soutenir les habitants des Chars (îles temporaires qui s’égrènent dans le lit des fleuves Jamuna, Gange et Meghna dans le nord du pays) qui perdent régulièrement leur terre avec les inondations récurrentes.
Suite à celles de 2020, aggravées par l’arrivée de la Covid 19, le bureau qui distribuait les microcrédits a dû fermer en mars dans ces îles.
Afin de reprendre l’activité, le projet regroupe 400 agriculteurs répartis en groupes de 20, en leur apportant une assistance financière de 3000 Tk (un peu plus de 30 €) chacun pour acheter des semences et des engrais, ainsi qu’un fonds de secours de 1000 Tk à la suite des inondations. Une formation leur est dispensée sur les techniques agricoles, ainsi qu’une assistance pour s’organiser entre eux et améliorer leur travail en commun.
Le but est d’apporter une autosuffisance alimentaire à 400 familles pauvres ou très pauvres réparties dans 9 îles différentes.
GK a toujours été présent après chaque inondation pour aider les habitants des Chars à retrouver un minimum de vie, pour s’alimenter, se soigner et éduquer les enfants. Avec ce programme, il confirme sa mission si nécessaire, entre les catastrophes climatiques et l’arrivée de la Covid 19.
Son montant s’élève à 20 000 € sur deux ans.
Le Comité français soutient deux nouveaux programmes de formation de paramédics et de sages-femmes traditionnelles (TBA) de juillet 2020 à décembre 2021.
Le Comité français soutient deux nouveaux programmes de formation de paramédics et de sages-femmes traditionnelles (TBA) de juillet 2020 à décembre 2021.
120 jeunes suivent quatre mois de formation en soins de santé primaire. Ces nouveaux paramédics travaillent ensuite, pendant deux ans, sous la supervision directe d’une paramédic senior dans les Centres de santé de GK. Les expériences et problèmes sont partagés le soir avec le médecin superviseur.
Après deux ans, 20 d’entre elles et eux suivent un perfectionnement pendant six mois dans différentes spécialités. Cette professionnalisation permet à beaucoup de jeunes filles, en particulier, d’éviter les mariages précoces et d’acquérir de l’autonomie.
Le deuxième programme concerne les sages-femmes traditionnelles (TBA) habitantes des petits villages qui assurent la majorité des accouchements à domicile dans les campagnes. Ces femmes plus âgées ont déjà une grande expérience, mais GK complète leur formation en anatomie, en mesures d’hygiène, d’assistance aux mères et aux nouveau-nés. 200 TBA suivront des stages de cinq jours et 300 autres bénéficieront d’une journée de perfectionnement. A la fin du stage, chaque TBA reçoit un équipement de base.
GK a fait le choix de s’appuyer sur ces « matrones » qui connaissent parfaitement leurs villages et jouissent d’une autorité « naturelle », plutôt que d’inciter les mères à se rendre dans les cliniques privées où c’est trop souvent le profit qui préside, ce que l’on constate en particulier avec le recours à la césarienne bien plus fréquent que dans les autres pays.
Outre un travail sanitaire et de prévention, GK Savar se mobilise pour apporter une aide alimentaire à des milliers de familles très pauvres. Elles se trouvent sans ressources en raison du confinement rendu obligatoire par la pandémie de coronavirus.
Outre un travail sanitaire et de prévention, GK Savar se mobilise pour apporter une aide alimentaire à des milliers de familles très pauvres. Elles se trouvent sans ressources en raison du confinement rendu obligatoire par la pandémie de coronavirus.
Au Bangladesh, la majorité des travailleurs sont des journaliers payés à la tâche. Ils nourrissent leurs familles avec ce qu’ils ont gagné dans la journée. La situation devient dramatique pour eux, surtout dans les villes.
Fort de son expérience et de son efficacité dans les situations de crise, GK met tous ses moyens en oeuvre pour venir en aide à ces populations.
A Dhaka, l’ONG a déjà fait don de 2000 colis alimentaires à des familles très défavorisées et souhaite poursuivre son action autant qu’elle le pourra.
GK manque de moyens financiers, c’est pourquoi nous faisons appel à votre solidarité pour les soutenir. Ils ont besoin de vos dons.
Voir quelques détails sur la situation sociale au Bangladesh dans la rubrique des « Actualités du Bangladesh »
Regardez, avec les liens ci-dessous, deux documentaires sur le changement climatique réalisés au Bangladesh par « Youth on the move ». Cette ONG regroupe de jeunes étudiants et professionnels à la recherche de solutions innovantes face au changement climatique.
Regardez, avec les liens ci-dessous, deux documentaires sur le changement climatique réalisés au Bangladesh par « Youth on the move ». Cette ONG regroupe de jeunes étudiants et professionnels à la recherche de solutions innovantes face au changement climatique.
Le Bangladesh est en première ligne face au réchauffement climatique. Il est constitué d’une grande plaine alluviale à 80% en-dessous de 10 mètres d’altitude.
Au nord, les eaux provenant de l’Himalaya inondent le pays chaque année au moment de la mousson. Au sud, la mangrove, barrière naturelle, est en danger en raison de la montée des eaux et de l’exploitation du charbon. La salinisation des eaux détruit les récoltes.
En 2050, 20% du pays pourrait être sous les eaux forçant plus de 15 millions d’habitants à se déplacer.
Près des Sundarbans au sud-ouest du Bangladesh, l’accès à l’eau potable, à la santé et à des moyens de subsistance suffisants sont des problèmes majeurs en raison des tempêtes, cyclones et de l’élévation du niveau de la mer.
Près des Sundarbans au sud-ouest du Bangladesh, l’accès à l’eau potable, à la santé et à des moyens de subsistance suffisants sont des problèmes majeurs en raison des tempêtes, cyclones et de l’élévation du niveau de la mer.
De 2020 à 2023, le Comité français soutient un programme d’amélioration des conditions de vie pour des populations vulnérables. Il inclut la création de réserves d’eau de pluie de proximité (« ponds »), celle de 90 PSF coopératifs (unités de production d’eau potable) et celle de 600 latrines. 3600 familles en bénéficieront. S’y ajoute la création de 450 vermi-compost et fosses à compost de déchets ménagers et agricoles pour 900 familles.
D’octobre 2022 à Septembre 2024, un nouveau programme comprend la réhabilitation de 300 PSF anciens et hors d’usage dans cinq collectivités.
Ces programmes importants sont réalisés par GK avec l’aide de dons privés du Comité français et de subventions publiques : Ville de Paris, Conseil départemental du Cher, Région Centre et Agence de l’eau Loire Bretagne, Fondation Suez.
Ils comprennent aussi la création de coopératives gérées par les bénéficiaires de ces filtres à sable pour l’eau potable . GK apporte un soin tout particulier aux formations à l’entretien des équipements assuré par les habitants eux-mêmes ainsi qu’à des cours d’hygiène de base.
Depuis trois ans, GK organise un travail de prévention, dépistage et traitement du Sida/VIH et des IST auprès des communautés de prostituées, travailleurs, étudiants. Il réalise ce programme à Daulotdia, carrefour de transports routiers, ferroviaires et fluviaux.
Depuis trois ans, GK organise un travail de prévention, dépistage et traitement du Sida/VIH et des IST auprès des communautés de prostituées, travailleurs, étudiants. Il réalise ce programme à Daulotdia, carrefour de transports routiers, ferroviaires et fluviaux.
Une extension de ce projet est lancée à Faridpur pour les années 2021 à 2023 dans les mêmes conditions et avec les mêmes objectifs : rompre le silence autour des problèmes liés au VIH, sensibiliser les groupes ciblés à risque, prévenir la propagation du virus, et déclencher une modification du comportement de la communauté locale.
Distributions de préservatifs, de livrets de “prise de conscience”, fourniture de tests de dépistage, affichages de posters, réunions de formation, ateliers avec des prostituées, communications individuelles, toutes ces actions de prévention faites par le personnel de GK et les “paires”, anciennes prostituées recrutées et formées, sont gratuites.
Pour compléter cette action, ainsi que les services de base qu’il assure dans ses Centres de santé ouverts à tous, GK travaille à l’amélioration des conditions de vie des enfants des prostituées, ostracisés par la société.
Ces programmes, pris en charge par l’Antenne du Cher, bénéficient d’une importante subvention de la Ville de Paris.
GK organise régulièrement, dans les zones rurales, des camps médicaux spécialisés pour les populations délaissées en matière de santé :
GK organise régulièrement, dans les zones rurales, des camps médicaux spécialisés pour les populations délaissées en matière de santé :
-à Naodhar, dans la région reculée de Sylhet au nord-est du Bangladesh
-à Charfassion, île du Golfe du Bengale au sud du pays
Ces « hôpitaux de campagne » se généralisent petit à petit dans beaucoup de régions. Ils sont organisés en lien avec les responsables locaux et annoncés par affichage. Beaucoup de personnes viennent de zones rurales parfois très éloignées.
Au cours d’une première journée, les patients sont orientés vers différentes consultations et analyses biologiques à moindre coût. Les médicaments sont dispensés immédiatement à prix coûtant.
En cas de pathologies plus graves, ils sont déplacés vers un Centre de santé proche qui comprend un bloc opératoire de petite chirurgie. Là, un groupe de spécialistes venus, avec le matériel technique nécessaire, des hôpitaux de GK de Savar et Dhaka pratiquent des opérations de toutes spécialités pendant 2 à 7 jours.
Outre les soins apportés, GK réalise auprès des patients un travail de sensibilisation à l’hygiène, la nutrition, l’assainissement. Cette organisation très rigoureuse permet une couverture de santé à prix accessible aux plus pauvres.
Par ces actions, l’objectif de GK est aussi de plaider, auprès du gouvernement et des professionnels du secteur, en faveur d’une couverture de santé universelle. qui ne laisserait pas les défavorisés privés de soins médicaux.
Après avoir financé partiellement les camps spécialisés de Naodhar, le CFS soutient jusqu’en août 2022 un nouveau programme de camps médicaux à Charfassion. Une équipe de 56 médecins, spécialistes et paramédics se déplacera dix fois par an.