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Parmi toutes les actions en cours de GK Savar au Bangladesh, découvrez celles que le Comité (CFS) a pu soutenir grâce à vos dons. Consultez les actualités du Bangladesh et retrouvez les informations du Comité et de ses antennes.

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Cyclone Remal

Le cyclone Remal a touché la côte sud du Bangladesh dans la nuit du 26 au 27 mai 2024. Les vents atteignant la vitesse de 111km/h ont faibli en se dirigeant vers le nord. Le cyclone a provoqué des effondrements de digues, l’entrée d’eau salée dans les terres, la destruction d’élevages de poissons et de récoltes.

Le cyclone Remal a touché la côte sud du Bangladesh dans la nuit du 26 au 27 mai 2024. Les vents atteignant la vitesse de 111km/h ont faibli en se dirigeant vers le nord. Le cyclone a provoqué des effondrements de digues, l’entrée d’eau salée dans les terres, la destruction d’élevages de poissons et de récoltes. Au moins 17 personnes sont décédées, 35 000 maisons ont été détruites et environ 3,7 millions de personnes ont été affectées.

Fort heureusement, les programmes d’état d’alerte, au Bangladesh, ont permis d’améliorer les capacités de gestion des désastres naturels, diminuant ainsi les pertes humaines.

Le cyclone a particulièrement touché les districts de Barguna et Patuakhali où GK est implanté depuis 15 ans. L’ONG bangladaise y apporte son soutien à 200 000 familles pour les services de santé, l’agriculture, l’accès à l’eau potable, l’assainissement.

GK a mobilisé ses équipes médicales, fourni des repas aux familles ayant trouvé refuge dans les abris anti-cyclone et mobilise plusieurs autres de ses équipes en fonction des besoins. Il montre son inébranlable engagement à répondre aux crises humanitaires. Les membres de GK sont sur le terrain pour assister, servir et s’assurer que personne n’est abandonné.

GK ayant des ressources limitées, au vu des énormes besoins, s’adresse à tous ceux qui le soutiennent et en particulier au Comité Français de Soutien qui répond toujours selon ses possibilités en cas de crise humanitaire.


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Inondations août 2023

Depuis le début du mois d’août 2023, des inondations ont provoqué la mort de 55 personnes et ont fait un million de sinistrés dans le pays.

Depuis le début du mois d’août 2023, des inondations ont provoqué la mort de 55 personnes et ont fait un million de sinistrés dans le pays.

Elles se situent dans les régions de Chittagong, Bandarban, Cox’s Bazar au sud-est du Bangladesh. Chittagong, la deuxième ville du pays est la plus impactée. A Cox’s Bazar qui accueille un million de réfugiés Rohingyas, environ 600 000 personnes ont été touchées par les pluies.

Chaque année, la mousson apporte à l’Asie du sud environ 80% de ses précipitations annuelles et provoque inondations et glissements de terrain, plus ou moins meurtriers en fonction de leur intensité. Selon les experts, le réchauffement climatique accroît l’ampleur et la fréquence de ces catastrophes naturelles.


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Langue maternelle

L’initiative de célébrer la journée internationale de la langue maternelle vient du Bangladesh 

L’initiative de célébrer la journée internationale de la langue maternelle vient du Bangladesh. Les habitants de ce pays qui était alors la partie orientale du Pakistan n’avaient pas le droit de parler leur langue maternelle le bengali. Ils devaient parler l’ourdou, langue de la partie occidentale éloignée de 1600 kms.

Le 21 février 1952, lors d’un rassemblement pour réclamer ce droit, des jeunes étudiants et d’autres manifestants furent tués par les forces pakistanaises. Depuis lors, cette journée est déclarée au Bangladesh « Jour des martyrs » et est à l’origine de la défense des langues maternelles dans le monde.

De nos jours, 40% de la population mondiale n’a pas accès à un enseignement dans une langue qu’elle parle ou comprend.

En 2023, l’Unesco fête la journée internationale de la langue maternelle sur le thème « L’éducation multilingue, une nécessité pour transformer l’éducation« . Il est question de mettre l’accent sur « le potentiel du multilinguisme de transformer l’éducation dans une perspective d’apprentissage tout au long de la vie ».

L’éducation multilingue basée sur la langue maternelle permet à chaque fille et chaque garçon d’apprendre, de s’épanouir et de prendre une part active dans la société. Elle favorise le respect de la diversité et de l’inclusion.

Photo de S.M. Rahim, l’un des gagnants du concours de photos organisé par GK et son université à l’occasion du Jubilé d’or de l’indépendance du Bangladesh.


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Covid 19

Le covid 19 a durement touché le Bangladesh comme tous les pays en voie de développement.

Le covid 19 a durement touché le Bangladesh comme tous les pays en voie de développement.

Après avoir été relativement épargné au début de la crise, le pays a enregistré une forte montée des cas en raison du variant delta en 2021. Le Bangladesh a souffert de manque de vaccins, d’oxygène et d’infrastructures médicales pour accueillir les patients. Heureusement, le nombre de malades est en diminution depuis le mois d’août.

Les problèmes économiques et sociaux générés par les confinements successifs auront un impact à long terme sur le taux de pauvreté. Selon l’ONU, il est remonté à 40,9% alors qu’il était à 20,5% en 2019. Ce sont les travailleurs de l’économie informelle qui ont le plus souffert.

Les personnels de GK sont toujours mobilisés sur le terrain, dans les Centres de santé, les hôpitaux, même si un nombre conséquent d’entre eux a été atteint par le covid 19.


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Les réfugiés Rohingyas

Près de Cox’s Bazar, sur le plus grand site de réfugiés et le plus surpeuplé au monde, les conditions de vie des Rohingyas qui ont fui le Myanmar sont de plus en plus difficiles

Près de Cox’s Bazar, sur le plus grand site de réfugiés et le plus surpeuplé au monde, les conditions de vie des Rohingyas qui ont fui le Myanmar sont de plus en plus difficiles : « verrouillage » des camps pour lutter contre le Covid 19, problèmes de malnutrition dus aux manques de ressources des réfugiés.

En 2021, un énorme incendie a provoqué la mort de 11 personnes, endommagé plus de 10 000 abris, causant ainsi le déplacement de 48 300 personnes. La mousson du mois de juillet a provoqué inondations, glissements de terrains, destructions d’habitations et le déplacement de 25 000 personnes.

Dans la région, la pression des réfugiés est très forte par rapport à la population locale. 500 000 bangladais subissent l’impact socio-économique et environnemental lié à l’afflux du million de réfugiés, ce qui provoque des tensions.

Pour décongestionner les camps surpeuplés de Cox’s Bazar, le gouvernement a prévu le déplacement de 100 000 Rohingyas sur Bhasan Char. Cette île du Golfe du Bengale se situe à 60 kms du continent. La marine bangladaise y a construit immeubles collectifs, dispensaires, écoles, mosquées, abris anti-cycloniques. A cela s’ajoute une digue périphérique de trois mètres de haut pour protéger des inondations. Les réactions des Rohingyas déplacés sont plutôt positives car ils habitent maintenant des bâtiments en béton et non plus en bambou et boue où ils vivaient depuis quatre ans. Ils espèrent pouvoir y pratiquer des activités telles que la pêche, le jardinage ou l’élevage de poules. Des ONG locales, dont GK notamment, fournissent les soins de santé de base. Fin mai 2022, Bhasan Char accueillait déjà  28 000 Rohingyas.

Cependant, leur avenir demeure toujours incertain. Ces solutions temporaires montrent l’échec de la communauté internationale à apporter une solution à long terme à la situation des Rohingyas. Le dernier coup d’état militaire birman de février 2021 met à mal tout espoir de retour des rohingyas dans leur pays.


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Changement climatique

Regardez, avec les liens ci-dessous, deux documentaires sur le changement climatique réalisés au Bangladesh par « Youth on the move ». Cette ONG regroupe de jeunes étudiants et professionnels à la recherche de solutions innovantes face au changement climatique.

Regardez, avec les liens ci-dessous, deux documentaires sur le changement climatique réalisés au Bangladesh par « Youth on the move ». Cette ONG regroupe de jeunes étudiants et professionnels à la recherche de solutions innovantes face au changement climatique.

Le Bangladesh est en première ligne face au réchauffement climatique. Il est constitué d’une grande plaine alluviale à 80% en-dessous de 10 mètres d’altitude.

Au nord, les eaux provenant de l’Himalaya inondent le pays chaque année au moment de la mousson. Au sud, la mangrove, barrière naturelle, est en danger en raison de la montée des eaux et de l’exploitation du charbon. La salinisation des eaux détruit les récoltes.

En 2050, 20% du pays pourrait être sous les eaux forçant plus de 15 millions d’habitants à se déplacer.