La lettre semestrielle du Comité relate principalement le voyage effectué au Bangladesh, en février dernier, par quatre membres du bureau du Comité.
A Savar, ils ont participé à de longs échanges avec les membres du Conseil d’Administration et les directeurs de GK. Deux ans après la disparition de son fondateur, le Docteur Zafrullah Chowdhury, GK se réorganise grâce au soutien fidèle de son personnel et poursuit son travail dans l’esprit initial de l’ONG, c’est-à-dire auprès des plus démunis et des femmes, avec le souci de leur autonomie.
Le séjour s’est poursuivi vers le nord du pays dans les « chars », ces îles éphémères à la merci des crues annuelles des grands fleuves. Les voyageurs ont visité trois îles : Kolakata, Austoashir et Jhanjhair, toutes trois très dures d’accès. Les services de santé, assurés par des paramédics vivant sur place, sont difficiles à maintenir sans structures de santé plus importantes.
Nous avons eu la joie d’accueillir un nouveau membre dans notre bureau, le docteur Vincent Ioos, qui avait travaillé avec GK pendant un an et qui a participé au voyage. Il livre son témoignage sur l’évolution du pays, les transformations dans le domaine des soins de santé et les défis que GK doit relever pour s’adapter aux changements de la société bangladaise.
D’autres informations suivent sur la vie du Comité.
Au cours de l’Assemblée Générale du 17 mai, les comptes de l’année 2024 ont été approuvés.
De retour de leur mission au Bangladesh, les quatre membres du bureau ont partagé leurs impressions de voyage : le pays se développe et la société bangladaise fait face à des évolutions tant climatiques que politiques et économiques.
Ils ont dialogué longuement avec les dirigeants de GK qui se réorganisent depuis la mort de Zafrullah Chowdhury, fondateur de l’ONG. La disparition de cet homme si charismatique et fédérateur rend la transition complexe. Mais les valeurs d’origine basées sur les soins de santé primaire pour les plus pauvres et l’émancipation des femmes sont toujours au cœur de leurs actions.
Un déplacement de plusieurs jours dans les « Chars » du nord a permis de constater à quel point le changement climatique met de plus en plus en péril la survie des populations très pauvres de ces zones rurales isolées. Pourtant les terres y sont très riches et sont susceptibles de produire plusieurs récoltes par an à condition que les inondations récurrentes ne viennent pas les détruire ou ne se prolongent trop longtemps.
Ces régions très pauvres, éloignées de la capitale et manquant d’infrastructures sont difficiles d’accès pour les équipes médicales qui ne peuvent assurer leur mission sans aide extérieure, c’est pourquoi il est primordial de ne pas les abandonner. Un nouveau programme de soutien nous sera bientôt soumis.
Les programmes en cours concernant l’accès à l’eau potable dans la région des Sundarbans, au sud du pays, se poursuivent. Un laboratoire d’analyses pouvant réaliser des tests bactériologiques pour surveiller la qualité de l’eau des filtres à sable (PSF) sera bientôt mis en place. Nous recherchons de nouveaux financements afin de permettre l’accès à l’eau potable à de nouveaux villages grâce à la réhabilitation de PSF hors d’usage.
Comme celles des années précédentes, cette mission, financée entièrement par les participants, a été l’occasion de mesurer les besoins les plus urgents pour les habitants de ces régions qui subissent le changement climatique de plein fouet.
Le vendredi 14 juin 2024 à 19h30 aura lieu une projection-débat du film « Zafrullah, médecin du peuple » au centre Paris Anim’ Louis Lumière.
Amirul Arham, le réalisateur de « Zafrullah, médecin du peuple » est un cinéaste d’origine bangladaise qui produit des films documents sur le Bangladesh. Il a étudié sous la direction de Jean Rouch, le pionnier du « cinéma vérité ». Il sera présent, animera le débat et répondra aux questions des spectateurs.
Le Dr Zafrullah Chowdhury, décédé en avril 2023 a été fondateur de l’ONG GK Savar au Bangladesh et a consacré toute sa vie aux soins des plus pauvres, à la défense et à l’émancipation des femmes.
Le film, ponctué de dialogues avec le Dr Zafrullah, retrace son histoire et son combat hors normes.
Centre Louis Lumière 46, rue Louis Lumière 75020 Paris
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Vous pouvez confirmer votre venue auprès de : amirul.arham@gmail.com
La direction et l’ensemble des professeurs d’EPS du Lycée St Martin de Rennes organisent une course solidaire au profit de GK Savar le mardi 11 juin 2024 dans l’après-midi.
La course longue de 500 m à 1 km réunira les élèves d’une dizaine de classes de Seconde avec différentes animations. La promotion de l’évènement est assurée par la classe IRIS auprès des autres classes. C’est elle aussi qui se charge de la présentation de GK et du projet au bénéfice duquel les lycéens vont courir : la réhabilitation des unités de production d’eau potable appelées PSF (Pond Sand Filter) qui filtrent l’eau des mares pérennes au travers de briques concassées et de sable.
Ces systèmes de filtration sont indispensables dans la région des Sundarbans qui borde le golfe du Bengale en raison de problèmes d’eau saumâtre ou de présence d’arsenic dans l’eau des puits. En outre, les risques de maladies infectieuses dues à l’eau sont importants.
La fête des 50 ans de notre soutien à GK, de la création de GK et de l’indépendance du Bangladesh a eu lieu le 18 juin 2023. Elle était organisée en partenariat avec Emmaüs International et le Secours Populaire Français qui aident GK depuis de nombreuses années.
Nous remercions les amis de GK et la communauté bangladaise de Paris et ses environs d’avoir participé à cette rencontre très conviviale.
Après les hommages au Dr Zafrullah Chowdhury, fondateur de GK et décédé en 2023, nous avons découvert le nouveau film de Amirul Arham « Zafrullah médecin du peuple ».
Grace à une communication par visio, les équipes de GK ont apporté un éclairage sur leur travail et leur engagement auprès des communautés les plus pauvres du Bangladesh dans les domaines de la santé, la formation, le développement rural.
Une projection en continu de photos et petites video prises lors du voyage au Bangladesh en janvier dernier a éveillé l’assemblée aux problèmes importants du pays, notamment celui du changement climatique.