Depuis le 19 août 2024, de très graves inondations dévastent les régions situées à l’est du Bangladesh. Ce sont les plus importantes depuis 1988. Elles sont le résultat d’ »averses torrentielles » et d’un afflux soudain d’eau venant de la région de Tripura située en amont, en Inde. Ce sont les districts de Comilla et Feni, près de la frontière, qui ont été les premiers inondés.
A la date du 24 août, on compte 18 morts, 300 000 personnes réfugiées dans des abris et environ 5 millions touchées dans 11 districts.
Les flots continuels ont inondé maisons, récoltes, infrastructures provoquant des ruptures d’approvisionnements dans tous les domaines et une grave crise de nourriture et d’eau. L’autoroute entre Dakha et Chittagong, deuxième ville et premier port du pays, a été en partie inondée, ce qui a paralysé les transports. La situation sur le terrain est catastrophique et fait craindre aussi pour les récoltes futures.
Les millions d’habitants coincés dans les régions sinistrées ont un besoin urgent de nourriture sèche et de soins médicaux.
En urgence, le gouvernement intérimaire a entamé des opérations de secours en lien avec les autorités locales, l’armée et des volontaires. Le docteur en économie, Muhammad Yunus, premier ministre par intérim de ce gouvernement, a réuni les ONG du pays afin de coordonner toutes les actions d’aide aux sinistrés.
GK a déjà fourni un soutien alimentaire et médical dans les zones où il est implanté mais ses ressources sont limitées.
C’est pourquoi le Dr Kadir nous demande de l’aide pour toutes ces personnes qui subissent, de plein fouet, les dérèglements climatiques particulièrement graves au Bangladesh où affluent toutes les eaux des grands fleuves himalayens : « Merci pour votre compassion et soutien en nous aidant à fournir le secours à ceux qui ont grand besoin ».
Le cyclone Remal a touché la côte sud du Bangladesh dans la nuit du 26 au 27 mai 2024. Les vents atteignant la vitesse de 111km/h ont faibli en se dirigeant vers le nord. Le cyclone a provoqué des effondrements de digues, l’entrée d’eau salée dans les terres, la destruction d’élevages de poissons et de récoltes. Au moins 17 personnes sont décédées, 35 000 maisons ont été détruites et environ 3,7 millions de personnes ont été affectées.
Fort heureusement, les programmes d’état d’alerte, au Bangladesh, ont permis d’améliorer les capacités de gestion des désastres naturels, diminuant ainsi les pertes humaines.
Le cyclone a particulièrement touché les districts de Barguna et Patuakhali où GK est implanté depuis 15 ans. L’ONG bangladaise y apporte son soutien à 200 000 familles pour les services de santé, l’agriculture, l’accès à l’eau potable, l’assainissement.
GK a mobilisé ses équipes médicales, fourni des repas aux familles ayant trouvé refuge dans les abris anti-cyclone et mobilise plusieurs autres de ses équipes en fonction des besoins. Il montre son inébranlable engagement à répondre aux crises humanitaires. Les membres de GK sont sur le terrain pour assister, servir et s’assurer que personne n’est abandonné.
GK ayant des ressources limitées, au vu des énormes besoins, s’adresse à tous ceux qui le soutiennent et en particulier au Comité Français de Soutien qui répond toujours selon ses possibilités en cas de crise humanitaire.
Regardez, avec les liens ci-dessous, deux documentaires sur le changement climatique réalisés au Bangladesh par « Youth on the move ». Cette ONG regroupe de jeunes étudiants et professionnels à la recherche de solutions innovantes face au changement climatique.
Le Bangladesh est en première ligne face au réchauffement climatique. Il est constitué d’une grande plaine alluviale à 80% en-dessous de 10 mètres d’altitude.
Au nord, les eaux provenant de l’Himalaya inondent le pays chaque année au moment de la mousson. Au sud, la mangrove, barrière naturelle, est en danger en raison de la montée des eaux et de l’exploitation du charbon. La salinisation des eaux détruit les récoltes.
En 2050, 20% du pays pourrait être sous les eaux forçant plus de 15 millions d’habitants à se déplacer.