L’initiative de célébrer la journée internationale de la langue maternelle vient du Bangladesh. Les habitants de ce pays qui était alors la partie orientale du Pakistan n’avaient pas le droit de parler leur langue maternelle le bengali. Ils devaient parler l’ourdou, langue de la partie occidentale éloignée de 1600 kms.
Le 21 février 1952, lors d’un rassemblement pour réclamer ce droit, des jeunes étudiants et d’autres manifestants furent tués par les forces pakistanaises. Depuis lors, cette journée est déclarée au Bangladesh « Jour des martyrs » et est à l’origine de la défense des langues maternelles dans le monde.
De nos jours, 40% de la population mondiale n’a pas accès à un enseignement dans une langue qu’elle parle ou comprend.
En 2023, l’Unesco fête la journée internationale de la langue maternelle sur le thème « L’éducation multilingue, une nécessité pour transformer l’éducation« . Il est question de mettre l’accent sur « le potentiel du multilinguisme de transformer l’éducation dans une perspective d’apprentissage tout au long de la vie ».
L’éducation multilingue basée sur la langue maternelle permet à chaque fille et chaque garçon d’apprendre, de s’épanouir et de prendre une part active dans la société. Elle favorise le respect de la diversité et de l’inclusion.
Photo de S.M. Rahim, l’un des gagnants du concours de photos organisé par GK et son université à l’occasion du Jubilé d’or de l’indépendance du Bangladesh.