Depuis 1972, le Comité Français soutient matériellement et humainement les actions de l’ONG bangladaise Gonoshastaya Kendra (ou GK) qui veut dire Centre de Santé du Peuple. Basée à Savar au nord de la capitale Dhaka, GK défend à travers le Bangladesh un modèle original de développement avec une vision claire : « le développement se fera avec les plus démunis et passe prioritairement par les femmes ».
Proposer localement des soins de qualité à ceux qui habitent loin des structures existantes par l’animation de centres de santé décentralisés, former du personnel paramédical et assurer une présence « aux portes des maisons ».
Promouvoir un développement intégré, c’est-à-dire accompagner des projets économiques et sociaux dans une vision à long terme avec une implication des communautés villageoises.
Associer les femmes aux actions de santé, de développement rural, d’éducation, les former à l’exercice d’un métier et les soutenir dans la défense de leurs droits.
GK organise ce programme de microcrédit depuis 2006 pour soutenir les habitants des îles des Chars qui perdent régulièrement leur terre avec les inondations récurrentes.
GK assure ce programme de microcrédit depuis 2006 pour soutenir les habitants des Chars (îles temporaires qui s'égrènent dans le lit des fleuves Jamuna, Gange et Meghna dans le nord du pays) qui perdent régulièrement leur terre avec les inondations récurrentes.
Suite à celles de 2020, aggravées par l'arrivée de la Covid 19, le bureau qui distribuait les microcrédits a dû fermer en mars dans ces îles.
Afin de reprendre l'activité, le projet regroupe 400 agriculteurs répartis en groupes de 20, en leur apportant une assistance financière de 3000 Tk (un peu plus de 30 €) chacun pour acheter des semences et des engrais, ainsi qu'un fonds de secours de 1000 Tk à la suite des inondations. Une formation leur est dispensée sur les techniques agricoles, ainsi qu'une assistance pour s'organiser entre eux et améliorer leur travail en commun.
Le but est d'apporter une autosuffisance alimentaire à 400 familles pauvres ou très pauvres réparties dans 9 îles différentes.
GK a toujours été présent après chaque inondation pour aider les habitants des Chars à retrouver un minimum de vie, pour s'alimenter, se soigner et éduquer les enfants. Avec ce programme, il confirme sa mission si nécessaire, entre les catastrophes climatiques et l'arrivée de la Covid 19.
Son montant s'élève à 20 000 € sur deux ans.
Le Comité français soutient deux nouveaux programmes de formation de paramédics et de sages-femmes traditionnelles (TBA) de juillet 2020 à décembre 2021.
Le Comité français soutient deux nouveaux programmes de formation de paramédics et de sages-femmes traditionnelles (TBA) de juillet 2020 à décembre 2021.
120 jeunes suivent quatre mois de formation en soins de santé primaire. Ces nouveaux paramédics travaillent ensuite, pendant deux ans, sous la supervision directe d'une paramédic senior dans les Centres de santé de GK. Les expériences et problèmes sont partagés le soir avec le médecin superviseur.
Après deux ans, 20 d'entre elles et eux suivent un perfectionnement pendant six mois dans différentes spécialités. Cette professionnalisation permet à beaucoup de jeunes filles, en particulier, d'éviter les mariages précoces et d'acquérir de l'autonomie.
Le deuxième programme concerne les sages-femmes traditionnelles (TBA) habitantes des petits villages qui assurent la majorité des accouchements à domicile dans les campagnes. Ces femmes plus âgées ont déjà une grande expérience, mais GK complète leur formation en anatomie, en mesures d'hygiène, d'assistance aux mères et aux nouveau-nés. 200 TBA suivront des stages de cinq jours et 300 autres bénéficieront d'une journée de perfectionnement. A la fin du stage, chaque TBA reçoit un équipement de base.
GK a fait le choix de s'appuyer sur ces "matrones" qui connaissent parfaitement leurs villages et jouissent d'une autorité "naturelle", plutôt que d'inciter les mères à se rendre dans les cliniques privées où c'est trop souvent le profit qui préside, ce que l'on constate en particulier avec le recours à la césarienne bien plus fréquent que dans les autres pays.
En 2021, le projet pilote de télémédecine lancé par GK dans les « chars » des districts de Kurigram, Gaibandha et Dinajpur, au nord du Bangladesh a permis à plus de 16 000 patients de 86 villages de bénéficier de consultations à distance.
En 2021, le projet pilote de télémédecine lancé par GK dans les « chars » des districts de Kurigram, Gaibandha et Dinajpur, au nord du Bangladesh a permis à plus de 16 000 patients de 86 villages de bénéficier de consultations à distance.
Le Comité français qui a soutenu ce programme en 2021 et voudrait renouveler son aide à GK pour 2022 cherche des financements.
Le but de la télémédecine est de permettre un meilleur accès à la santé pour les populations très pauvres habitant des régions isolées et privées d’infrastructures.
Les Centres de santé implantés par GK et gérés par des paramédics fournissent les soins de santé primaire mais n’ont que rarement des médecins sur place. Grâce à la télémédecine, les patients peuvent bénéficier, avec la contribution des paramédics présents à leurs côtés, d’une consultation à distance avec un médecin ou un spécialiste basé à Savar ou à Dhaka.
Cette formule réduit les coûts et les longs temps de transports, autant pour les médecins que pour les patients. Elle permet, en outre, aux paramédics d’avoir des contacts réguliers avec le corps médical des hôpitaux de GK et de perfectionner leurs pratiques de soins.
Légende
104
paramédics ont été formées par GK en 2020
1 200 000
personnes reçoivent les soins médicaux de GK
200
bénéficiaires du crédit saisonnier en 2020
50
ans de soutien de GK aux plus pauvres